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Les mensonges se sont toujours propag¨¦s, en partie parce que nous avons toujours eu tendance ¨¤ croire ce que nous voulions croire. Cela ne signifie pas que nous sommes cr¨¦dules, mais simplement que nous sommes humains. Toutefois, cette tendance tr¨¨s humaine est aujourd¡¯hui bien encourag¨¦e par la technologie, qui nous a catapult¨¦s dans l¡¯inconnu. Aliment¨¦es par des algorithmes, les informations fausses, manipul¨¦es et trompeuses bouleversent les normes et les valeurs politiques et sociales, menacent les droits de l¡¯homme et mettent des vies en danger. Elles sapent le contrat social, ¨¦rodent la confiance dans les processus et les institutions d¨¦mocratiques et sont un catalyseur de conflits et de divisions. Comment se comporter dans la vie, en particulier en ligne, sans se faire du mal ou transmettre ¨¤ d¡¯autres des fausses informations susceptibles de leur nuire ? Comment prot¨¦ger nos jeunes enfants ou nos parents ?g¨¦s de la pollution de l¡¯information ? Plus g¨¦n¨¦ralement, comment prot¨¦ger nos soci¨¦t¨¦s, nos institutions et notre avenir ?

L¡¯organisation d¡¯associations de recherche de personnes disparues au Mexique a connu une croissance exponentielle au cours des 15 derni¨¨res ann¨¦es. Les registres officiels du Mexique indiquent que 115 000 personnes sont actuellement port¨¦es disparues. La plus forte concentration de disparitions s¡¯est produite entre 2006 et aujourd¡¯hui, ce qui co?ncide avec le d¨¦but de la ? guerre contre la drogue ?. Selon le HCDH, plusieurs d¨¦fis se posent, notamment l¡¯impunit¨¦ g¨¦n¨¦ralis¨¦e, l¡¯insuffisance des capacit¨¦s institutionnelles pour rechercher les personnes, la coordination et la collaboration institutionnelles limit¨¦es, l¡¯ins¨¦curit¨¦ et les risques encourus par les d¨¦fenseurs des droits humains, y compris les chercheurs, ainsi que la crise m¨¦dico-l¨¦gale. C¡¯est dans ce contexte que le bureau du HCDH au Mexique ?uvre pour promouvoir la lutte contre la disparition des personnes, notamment par l¡¯accompagnement des victimes, des proches et des associations, l¡¯offre de conseils techniques aux autorit¨¦s et aux institutions de l¡¯?tat, l¡¯aide aux organisations de la soci¨¦t¨¦ civile, le soutien ¨¤ la mise en ?uvre des recommandations internationales et l¡¯am¨¦lioration de la visibilit¨¦, de la diffusion et de la sensibilisation ¨¤ ce probl¨¨me.

Comme des millions de personnes dans le monde, Kinley Wangmo et sa famille ont perdu leur source de revenus ¨¤ cause de la pand¨¦mie de Covid-19. Mais cette m¨¨re de famille bhoutanaise a trouv¨¦ une solution, qui lui a permis de vivre de la culture hydroponique, qui consiste ¨¤ cultiver des v¨¦g¨¦taux dans une eau sp¨¦cifique riche en nutriments, sans recourir ¨¤ la terre. Kinley a lanc¨¦ le projet Bhutan Hydroponics en 2020, dans une petite serre situ¨¦e dans la capitale, Thimphou. Au d¨¦but de l¡¯ann¨¦e 2024, Kinley comptait parmi les 30 b¨¦n¨¦ficiaires qui recevaient un soutien financier de la FAO au titre de son projet sur l¡¯agriculture p¨¦riurbaine et urbaine au Bhoutan, mis en ?uvre par le Minist¨¨re de l¡¯agriculture et de l¡¯¨¦levage. Dans le cadre de ce projet, elle a b¨¦n¨¦fici¨¦ d¡¯une aide pour l¡¯am¨¦nagement du terrain et l¡¯¨¦quipement et le mat¨¦riel n¨¦cessaires ¨¤ son exploitation, ainsi que de semences moyennant un partage des co?ts, et a re?u une assistance technique pour l¡¯installation des serres, des structures de jardinage, des syst¨¨mes d¡¯irrigation et de l¡¯¨¦quipement num¨¦rique dont elle avait besoin pour son activit¨¦.